Ni no kuni remastered test: Blocked IP Address — GameFAQs

La Vengeance de la Sorcière Céleste sur Switch par jeuxvideo.com

Au terme d’une attente insoutenable qui nous a laissé craindre que le titre ne verrait peut-être jamais le jour en Europe, voilà que Ni no Kuni échoue finalement entre nos mains fébriles à l’idée de découvrir le fruit de la collaboration entre les pros de Level-5 (Dragon Quest 8 & 9, Professeur Layton) et le studio d’animation Ghibli (Totoro, Nausicaä, Mononoké). Un RPG enchanteur qui éveille l’imagination et invite à la rêverie.

Ni no Kuni fait son grand retour sur consoles et PC

Ni no Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste trailer

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Le premier opus de Ni No Kuni arrive sur consoles et PC

Plus de six années se sont écoulées depuis l’arrivée de Ni No Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste sur les PS3 européennes, le premier opus d’une licence devenue une série à l’occasion de la sortie très attendue de Ni No Kuni 2 en mars 2018. Même si ce deuxième épisode réussi, quoique perfectible, a su combler les attentes des amateurs de la saga, Ni No Kuni premier du nom n’en était pas moins espéré sur les plateformes de l’actuelle génération. Le souhait des fans a été exaucé, Oliver, Lumi et leurs comparses rejoignent nos PC, Playstation 4 et Nintendo Switch.

La Switch est la console qui a servi de support à ce nouvel essai du premier Ni No Kuni, avec quelques interrogations suscitées par l’absence de la mention Remastered pour cette version dédiée à la console de Nintendo développée par Engine Software, tandis que Qloc (à l’origine du portage de Tales of Vesperia : Definitive Edition) s’est occupé des autres versions. En effet, sans surprise, la Switch annonce 720p et 30fps, alors que les moutures PC et Playstation 4 sont dotées respectivement de la 4K — 60fps et 1080p — 60fps, tandis que la PS4 Pro annonce une 4K native — 30fps ou 1440p — 60fps.
Concrètement, lorsque la machine repose sur son dock, il est possible de noter un léger manque de netteté des contours en cel-shading, particulièrement lors des plans rapprochés, les courbes et arrondis présentant des lignes un brin saccadées et pixélisées. Quant au framerate, en l’observant de près, on constate que le jeu présente un léger manque de fluidité. Pour autant, les sessions réalisées, y compris lors des phases qui sollicitent la console, sont restées plaisantes, l’expérience n’a été gâchée à aucun moment, à l’instar de celle vécue sur Playstation 3.

Images capturées sur Nintendo Switch

Par ailleurs, tout comme l’ensemble du jeu, les plans éloignés et décors bénéficient de très belles couleurs, ainsi que de textures détaillées au rendu agréable, tout en présentant un effet de flou sensiblement moins marqué que celui qui pouvait être présent dans la version originale. En outre, il est possible de confirmer l’évidence : La Vengeance de la Sorcière Céleste s’épanouit pleinement en mode nomade, le format atténuant non seulement le manque de rondeur des contours, mais pouvant aussi se targuer de conserver une excellente lisibilité de l’action et des textes. Concernant l’univers sonore du titre, nous retrouvons les excellentes musiques du compositeur Joe Hisaishi, pour notre plus grand plaisir.

En matière de gameplay et de contenu, ce portage de Ni No Kuni n’a bénéficié d’aucune modification notable, le scénario, les mécaniques et les quêtes sont identiques à l’opus d’origine publié sur Playstation 3 dont il est question dans le test complet développé ci-dessous. Si les néophytes n’y verront aucun manquement au regard des dizaines d’heures d’aventure que propose le jeu, ceux qui ont déjà parcouru cet opus pourront regretter l’absence d’un contenu supplémentaire, qui aurait pu apporter du renouveau à l’ensemble. Ceci-dit, La Vengeance de la Sorcière Céleste n’a pas perdu de sa magie et quiconque a déjà expérimenté et apprécié ce Ni No Kuni peut y retrouver un plaisir certain.

LE TEST COMPLET DE NI NO KUNI : LA VENGEANCE DE LA SORCIERE CELESTE PAR ROMENDIL (31/01/2013)

Conçu à l’origine pour la DS, Ni no Kuni est le fruit de la collaboration entre le célèbre studio d’animation Ghibli (créé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata) et les talentueux développeurs de Level-5. Devant l’ambition affichée par les responsables du projet, les auteurs de Nausicaä, Mon Voisin Totoro ou encore Princesse Mononoké ont accepté de réaliser pour ce titre l’intégralité des scènes d’animation. Mais bien que la version DS n’ait pas eu la chance de franchir les limites du Japon, elle aura servi de brouillon à l’ébauche de la déclinaison PS3 qui, elle, se voit éditée quasiment au même moment en Europe et aux Etats-Unis. Un travail titanesque a d’ailleurs été fourni au niveau de la localisation, le titre étant entièrement traduit dans notre langue, ce qui inclut aussi bien les textes du jeu que l’ensemble des pages du grimoire numérisées dans cette mouture PS3.

Qui refuserait un voyage dans l’univers de Ni no Kuni ?

Car l’idée de départ du projet Ni no Kuni est bel et bien de créer un pont entre le jeu vidéo et le support papier par l’intermédiaire d’un ouvrage magique fourni avec le soft. Précisons tout de suite que le fameux livre n’accompagne que les versions collectors de Ni no Kuni sur PS3, mais que ses 300 pages sont entièrement numérisées dans le jeu. Son utilisation est en effet indissociable de la progression qui met en parallèle le joueur et le héros de cette aventure, tous deux étant munis du même almanach de magicien et aussi désireux d’apprendre à s’en servir. Et bien qu’il ne soit plus question dans cet épisode PS3 de tracer les runes manuellement, on est toujours amené à feuilleter régulièrement les pages du grimoire pour découvrir toutes sortes de choses utiles pour l’aventure. Cela peut aller de la simple recette d’alchimie à des indices pour résoudre les énigmes ou déchiffrer les inscriptions gravées dans une langue inconnue. L’ouvrage est d’ailleurs une véritable mine d’informations sur l’univers de Ni no Kuni, ses contrées sauvages, ses habitants, mais aussi son bestiaire et ses mythes, des contes merveilleux étant même inclus pour inciter notre esprit à voyager au-delà de ce qui est évoqué dans l’aventure. Acquises au compte-gouttes tout au long de la progression, ces pages numérisées font vraiment toute la particularité de Ni no Kuni, et l’on ne peut que s’agenouiller devant les responsables de la localisation qui n’ont pas fait les choses à moitié en traduisant le grimoire dans sa totalité avec beaucoup de finesse, ne trahissant à aucun moment l’esprit du projet.

Déroutants et perfectibles, les combats n’en restent pas moins intéressants.

De même que les voix japonaises contribuent énormément au charme des films d’animation réalisés par le studio Ghibli, c’est bien en activant le doublage original nippon que l’on appréciera le plus de parcourir cet épisode PS3 de Ni no Kuni. Décidément, tout semble avoir été mis en œuvre pour nous placer dans les meilleures conditions possibles afin de nous permettre de profiter au maximum de ce titre qui bénéficie en plus de musiques signées Joe Hisaishi, le compositeur attitré des productions Ghibli ! Inutile de préciser que la bande-son est franchement exceptionnelle, chaque thème musical rivalisant de génie pour rester gravé dans notre esprit du début à la fin de l’aventure sans jamais devenir lassant. La participation du studio Ghibli s’avère donc être plus qu’un simple atout pour ce titre qui peut compter sur chacune de ses cinématiques pour nous transporter dans un univers pas si éloigné que ça que celui du Voyage de Chihiro, du Château Ambulant ou de Princesse Mononoké. Le fantastique est ainsi omniprésent puisque Oliver, le héros du jeu, passe quasiment tout son temps dans le fameux « deuxième monde », après y avoir été entraîné par Lumi, un esprit malicieux qui prend vie lorsque l’enfant verse une larme de désespoir sur le doudou dans lequel Lumi était enfermé. Mais quelle horrible tragédie a bien pu pousser le jeune garçon à pleurer toutes les larmes de son corps avant de partir arpenter un monde inconnu et hostile au péril de sa propre vie ?

Les 300 pages du grimoire ont été numérisées et traduites en français !

Bien que baignant allègrement dans l’esprit des contes et la fantaisie, le Ni no Kuni possède tout de même quelques liens avec notre monde réel. A commencer par ses habitants qui sont tous l’âme sœur d’un être appartenant à notre réalité. Comprenez par là que, même si leur apparence diffère parfois au point de faire appartenir deux âmes soeurs à des races distinctes, le fond de leur cœur reste fondamentalement identique. Autrement dit, si les agissements d’une personne dans le Ni no Kuni trahissent un profond mal-être, il suffit d’aider cette même personne dans le monde réel pour que son âme sœur soit libérée, et inversement. Cette idée se retrouve tout au long de l’aventure et impacte aussi bien l’histoire que le gameplay puisque le joueur devra bien souvent vaincre les cauchemars qui habitent les personnes au cœur brisé pour leur rendre leur sérénité. Les créateurs du jeu semblent d’ailleurs avoir tenu à placer l’importance des sentiments au tout premier plan, car on retrouve également cela à travers les innombrables quêtes d’échanges de fragments de cœur entre NPC. Concrètement, lorsque Oliver trouve un individu qui déborde d’un sentiment particulier (le courage, la bonté, l’amour, etc.), il peut lui en prélever une partie pour la donner à quelqu’un qui en manque. Un procédé que l’on aimerait bien pouvoir appliquer dans notre réalité !

Le studio Ghibli est responsable de toutes les cinématiques du jeu.

Si vous faites partie des joueurs adeptes des J-RPG depuis de nombreuses années, vous serez sans doute frappé de constater à quel point le canevas de Ni no Kuni rappelle celui de Dragon Quest 8 : L’Odyssée du Roi Maudit. Les similitudes sont frappantes, exception faite du système de combat qui n’a rien à voir, et l’on arpente le soft avec le même sentiment d’émerveillement qui avait fait de Dragon Quest 8 l’un des épisodes les plus appréciés de la série. S’il émane de Ni no Kuni un caractère old-school indéniable, on ne blâmera certainement pas le studio Level-5 d’avoir voulu revenir aux sources du J-RPG de manière aussi évidente. Ainsi donc, la dimension ultra linéaire des premières heures de jeu s’estompe à la lumière des possibilités d’évasion offertes par l’acquisition de moyens de transport exotiques qui nous ouvrent des territoires de plus en plus gigantesques à explorer en toute liberté. La difficulté inégale nous obligeant parfois à recourir à la bonne vieille méthode de l’engrangement d’XP, le monde renferme des zones idéales pour leveler, abritant des créatures similaires aux fameux gluants de métal de la série Dragon Quest. Il faut quand même préciser que le joueur peut à tout moment décider de baisser le niveau de difficulté pour passer un cap délicat, puis le remonter à volonté, comme l’autorise notamment la saga des Tales of.

L’évolution des familiers est assez approfondie.

Car le jeu est loin d’être aussi facile qu’il en a l’air, les soucis découlant principalement des failles inhérentes à un système de combat aussi original que bancal, et c’est d’ailleurs bien le seul véritable reproche que l’on pourra faire à Ni no Kuni. Délaissant complètement les combats traditionnels au tour par tour, le gameplay fait intervenir des batailles en quasi temps réel où l’on peut figer l’action pour choisir tranquillement ses attaques. Les personnages se battent par créatures interposées mais peuvent aussi agir directement en usant de leurs spécialités, à savoir la magie pour le jeune Oliver, les mélodies pour la harpiste Myrta et les tirs au pistolet pour l’intrépide Faco. Apprivoisés tout au long de l’aventure, les familiers qui composent votre équipe sont clairement les mieux placés pour aller au contact de leurs adversaires, à vous ensuite d’utiliser au mieux leurs capacités pour optimiser leurs actions. Calquées sur le principe des Pokémon, les aptitudes de chaque familier se développent à mesure qu’ils montent de niveau et évoluent dans des formes supérieures, mais le joueur peut aussi les gaver de friandises pour améliorer leurs stats, choisir leurs formes d’évolution et la liste des capacités qu’ils peuvent utiliser en combat.

De nouveaux horizons s’offrent à vous en cours de partie.

Sur le terrain, on peut diriger nos familiers manuellement avant de les laisser enchaîner une série d’attaques, mais il faut être prêt à les stopper à tout moment pour les passer en défense dès que l’ennemi s’apprête à déclencher une technique puissante. Indispensable contre les boss, ce fonctionnement se montre assez déroutant dans le sens où il oblige à annuler très rapidement une attaque en cours pour se mettre en garde, faute de quoi la sanction est immédiate. Le timing est donc un peu trop serré, tout comme celui qui consiste à attaquer au moment précis où la bulle d’action change de couleur, ce qui s’avère difficilement applicable dans la pratique. Qui plus est, les familiers ont tendance à se gêner dans leurs mouvements quand ils visent la même cible. Dommage aussi que le partage des MP entre les personnages et leurs familiers nous incite à les conserver principalement pour les soins et à interdire aux alliés d’employer leurs compétences sous peine de les voir vider l’intégralité de leur jauge en un ou deux combats. D’une manière générale, même si les tactiques que l’on peut donner aux IA permettent de les empêcher de faire n’importe quoi, on regrette de ne pas avoir un contrôle un peu plus précis du déroulement des combats, sans aller jusqu’à paramétrer à l’extrême les réactions de nos alliés à la manière d’un Final Fantasy 12.

La magie d’Oliver ne se limite pas aux sorts mais passe aussi par les invocations.

Pour peu que l’on adhère à l’esprit enfantin mais délicieusement magique de cette aventure, Ni no Kuni nous entraîne dans un voyage de plus de 40 heures dans les contrées fantastiques d’un ailleurs qu’on ne peut espérer trouver que dans nos rêves. Un voyage qui peut s’avérer encore plus long dès lors qu’on se prête au jeu des quêtes annexes, le titre renfermant plus d’une centaine d’objectifs optionnels et de missions de chasseurs de primes qui vous inviteront à pousser au maximum votre exploration du monde. Sans compter le temps passé à traquer et à faire évoluer ses familiers, à trouver de nouveaux mélanges possibles dans le chaudron d’alchimie, et à parcourir les 300 pages de l’almanach du magicien pour en déceler tous les mystères.

Ni no Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste Gaming Live

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Points forts

  • Les animations du studio Ghibli
  • Un J-RPG solide et intemporel
  • De nombreuses heures de jeu
  • La magnifique ambiance musicale
  • La magie de l’univers

Points faibles

  • L’absence de nouveaux contenus

L’arrivée de la création des studios Level-5 et Ghibli sur les machines actuelles est une belle opportunité pour ceux qui ne connaitraient pas encore de découvrir cette aventure intemporelle et unique. En dépit des différences techniques qui existent entre les plateformes, il n’y a pas de défaut suffisamment important pour privilégier l’une ou l’autre machine, seules les préférences et exigences de chacun vont permettre de choisir quel support utiliser pour expérimenter le titre. Quant à ceux qui souhaitent se replonger dans l’histoire d’Oliver, s’ils ne sont ni déçus ni rebutés par l’absence de nouveaux contenus, il s’avère que le plaisir de parcourir cet univers reste intact. Cela ressemble à s’y méprendre à la satisfaction procurée par un retour dans le monde d’un film d’animation qu’on aurait particulièrement apprécié, une bonne manière de patienter jusqu’à la potentielle arrivée de l’adaptation cinématographique de Ni No Kuni dans nos contrées, adaptation lancée au Japon en août 2019.

Note de la rédaction

17

16.1

L’avis des lecteurs
(18)

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‘Ich bin immer noch verliebt’

Ni no Kuni: Der Fluch der weißen Königin kommt als Remaster auf die PS4 und als Port auf die Switch.

2014 traf ich eine folgenschwere Entscheidung: Ich legte mir eine Version des 2013 erschienenen Ni no Kuni: Der Fluch der weißen Königin für die PS3 zu — und war hin und weg. Seitdem hat es eigentlich nur ein Spiel geschafft, die gleiche Art von Zauber auf mich auszuüben, die Entwicklerstudio Level-5 mit seiner Mischung aus Studio Ghibli und Märchenbuch erreicht, und zwar der Nachfolger für die PS4.

Jetzt erscheint das Original jedoch nochmal als optisch generalüberholtes Remaster für die PS4 und als normale Portierung für die Nintendo Switch. Ich habe im Test in beide Versionen reingeschaut um zu prüfen, wie sie sich beim Anspielen schlagen. Wie die Versionen laufen, worum es in Ni no Kuni überhaupt geht und warum jeder die Geschichte von Oliver und Tröpfchen erlebt haben sollte, erfahrt ihr hier.

Zum Test

Das hier ist der Test zum Remaster auf der PS4 und dem Port auf der Switch, in dem die Qualitäten des Remaster im Vordergrund stehen. Seid ihr interessiert, haben wir natürlich auch den Test des Originals für euch.

7:56

Ni no Kuni: Der Fluch der Weißen Königin — Test-Video zum Top-J-RPG

Das zweite Land

Für alle, die nicht wissen, wer oder was ein Ni no Kuni ist, eine kurze Zusammenfassung: In Ni no Kuni geht es um den Jungen Oliver, der zwischen seiner eigenen Welt und einem magischen Reich hin und her wechseln kann. Immer mit dabei: sein treuer, rotzfrecher Begleiter Tröpfchen, der ihm hilft, in der neuen Welt zurechtzukommen.

Allerdings blickt Tröpfchen auf einen denkbar traurigen Ursprung zurück: Der Großfürst der Feen, wie er sich selbst nennt, ist eigentlich ein Kuscheltier, das von Olivers Tränen zum Leben erweckt wurde, nachdem der Junge den Tod seiner Mutter beweinte.

Und während in Olivers Realität alles aus den Fugen zu geraten scheint, bietet ihm Tröpfchen eine neue Perspektive: Die Reise in eine andere Welt und die Chance, dort seine Mutter zu retten. Denn diese ‘zweite Welt’, wie Ni no Kuni ins Deutsche übersetzt heißt, ist eng mit Motorville verbunden: Jeder der Bewohner hat einen geistigen Zwilling am jeweils anderen Ort. Wird jemand in Motorville angegriffen, leidet auch sein Gegenstück in der anderen Welt.

Tröpfchens Welt ist anders als alles, was Oliver bis jetzt kannte.

Und genau das soll auch mit Olivers Mutter passiert sein. Er muss also nicht nur ihr, sondern auch ihrem Weltenzwilling helfen — und dabei die gesamte Welt retten. Denn blöderweise werden die mächtigen Weisen, die ihn unterstützen sollen, ihrerseits vom bösen Zauberer Shadar bedroht und müssen erst einmal selbst aus der Bredouille geholt werden.

Pokémon in Echtzeit

Der kleine Junge hat also ziemlich viel vor. Glücklicherweise ist Oliver mit einem unentdeckten magischen Talent ausgestattet, das es ihm nicht nur ermöglicht, Zauber zu wirken, sondern auch Vertraute zu befehligen, die ähnlich wie Pokémon mit uns gegen Monster antreten und im Laufe des Spiels weiterentwickelt werden.

Die Unterstützung hat Oliver auch bitter nötig, denn neben dem bösen Zauberer selbst lauern unterwegs auch viele Feinde, denen er sich in Beinahe-Echtzeitkämpfen stellen muss. Beinahe deswegen, weil wir uns zwar auf dem Spielfeld frei bewegen können, die Zeit jedoch stillsteht, wenn wir einen Angriff auswählen, uns für eine Verteidigungshaltung gegen aufgeladene Angriffe entscheiden oder im Menü nach Heil-Items suchen.

Im Kampf wählen wir zwischen Angriff, Verteidigung, Items oder besonderen Fähigkeiten.

Ein bisschen Taktieren ist schon dabei. Denn gerade am Anfang sind die Kämpfe richtig knackig. Betrete ich die Oberwelt einer neuen Region, sind alle anderen erst einmal sehr viel stärker als ich. Was mich dazu bringt, mich heimlich wie ein Salamander an den Feinden vorbei durch den Wüstensand, das Gras oder den Schnee zu schleichen und zu hoffen, dass mich niemand entdeckt.

Umso größer ist dann natürlich der Triumph, wenn ich später gestärkt zurückkehren und mit meinen Feinden den Boden aufwischen kann. Hier jedoch eine kleine Anmerkung: Zwischen Schwäche und Triumph liegt bisweilen ein bisschen Grind. Daran merkt man dann doch, dass Ni no Kuni eigentlich schon sechs Jahre alt ist.

Wie es sich für ein Rollenspiel gehört, trifft Oliver im Laufe des Spiels auf andere Figuren, von denen sich manche seiner Party anschließen. Vielen muss aber auch einfach nur geholfen werden, denn Shadar hat ihnen Teile ihrer Herzen gestohlen, die Mut, Zuversicht, Güte oder andere wichtige Charaktereigenschaften enthielten.

Esther und Sven begleiten uns auf unserer Reise.

Dadurch verlieren die Menschen diesen Wesenszug, werden pessimistisch, ängstlich oder kalt. Nun ist es an Oliver, anderen Menschen, die diese Qualitäten im Überfluss besitzen, ein bisschen abzuzwacken und den Verlorenen zu geben.

Alles ist verbunden

Der Wechsel zwischen Olivers Heimat Motorville und der Parallelwelt bildet dabei ein zentrales Element des Spiels. Denn manchmal geht es einem Parallelweltbewohner schlecht, weil sein Motorville-Pendant in der Klemme steckt, oder umgekehrt. Je mehr Menschen wir helfen, desto mehr Erfahrungspunkte hagelt es und desto weiter kommen wir mit unserem Rettungsplan voran.

Und der ist nicht nur ehrenhaft, sondern auch wirklich schön inszeniert: Das Gesamtpaket aus Story und Gameplay ist nämlich in einer herzallerliebsten, detailverliebten Studio-Ghibli-Optik verpackt, die Ni no Kuni nach einem interaktiven Märchen aussehen lässt. Doch lasst euch von dem drolligen Äußeren nicht täuschen. Ni no Kuni ist keinesfalls «nur für Kinder».

Die Anime-Sequenzen unterstreichen den Tenor der Erzählweise.

Die Themen, die sich durch das ganze Spiel ziehen, sind nämlich durchaus ernst. Zum einen flüchtet sich Oliver, weil er den Tod seiner Mutter nicht begreifen kann, buchstäblich in eine andere Welt. Zum anderen wird immer wieder unterstrichen, dass Menschen sich , ohne die Hilfe anderer manchmal selbst verlieren. Dass Traurigsein nicht immer «mal eben» kuriert werden kann.

Dass wir dafür kämpfen müssen, glücklich zu sein, obwohl wir am Ende vielleicht doch nicht das bekommen, was wir wollen. Und dass das trotzdem okay ist und kein Grund, den Kopf in den Sand zu stecken, sondern weiterzumachen. Am Ende zieht wahrscheinlich jeder seine eigene Lektion aus dem Titel, doch auf irgendeine Art berührt er jeden.

Und jetzt, vier Jahre später, trifft mich das Spiel nochmal auf eine ganz andere Art und Weise. Weil ich mittlerweile jemand anders bin, aber Ni no Kuni mit seinem zeitlosen Charme nicht nur immer noch bezaubert, sondern auch Aspekte anspricht, die mir damals nicht wichtig waren, aber heute umso mehr auffallen.

Vor allem ein Großteil der Bosse sieht aus wie direkt aus einem Ghibli-Film herteleportiert.

Wie läuft’s auf PS4 und Switch?

Grund genug also für mich, euch das Spiel ans Herz zu legen. Immerhin müsst ihr jetzt nicht mehr eure alte PS3 anschmeißen, sondern könnt auf der Switch oder der PS4 spielen. Auf letzterer hat das Spiel eine Generalüberholung bekommen, die 1080p und 60 Frames pro Sekunde auf der Standardund 4K-Auflösung auf der PS4 Pro verspricht.

Auf der normalen PS4 sind nur ein paar Ruckler auf der Oberwelt aufgefallen, und natürlich laufen die Animesequenzen nicht in 60fps, weil sie in der gängigen Filmgeschwindigkeit von 24fps produziert wurden. Alles in allem macht die PS4-Version eine sehr gute Figur.

Auf der Oberwelt gab es ab und an kleine Ruckler, die aber nicht groß ins Gewicht fielen.

Ni no Kuni auf der Switch läuft ruckelfrei, allerdings bleibt hier anzumerken, dass es sich nur um einen simplen Port und kein Remaster handelt. Was jedoch beim Spielen im Handheld- und Fernsehmodus nicht groß aufgefallen ist, denn der Ghibli-Grafikstil ist sehr gut gealtert. Beide Versionen verfügen über alle DLCs, es kommen also keine zusätzlichen Kosten für die volle Spielerfahrung hinzu.

Habt ihr Ni No Kuni noch nicht gespielt und gehört zu denen, die den zweiten nicht vor dem ersten Teil spielen wollen, habt ihr jetzt die Chance, es auf aktuellen Konsolen nachzuholen. Rechnet mit 60 bis 80 Stunden Wohlfühl-JRPG. Wer wie ich bereits das Original zuhause hat, erfährt zwar spielerisch nichts neues, aus persönlicher Erfahrung kann ich aber sagen, dass mich die Reise in die zweite Welt auch fünf Jahre später noch einmal komplett verzaubert hat.

System Requirements Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered — Will it work for you? — Check your PC!

Updated: October 20, 2021

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On this page you will find the system requirements for Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered on PC (Windows). We regularly monitor the relevance and update the data.

The Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered requirements below are divided by operating system and contain information about the processor, video card, RAM and disk space required to play Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered. nine0003

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Prices

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Processor

Intel Core i3-2100 Or AMD FX-4100

RAM

4000 4 GB

RAM

9003 9003 9003 9003 9003 9003 9003

Video card

GeForce GTS 450 or Radeon HD 5750

Video card

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The minimum requirement for Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered on Windows is Windows 7. Your processor must be at least an Intel Core i3-2100 or AMD FX-4100. The minimum RAM size is 4 GB. As for the video card, it should be at least Graphics. You also need to have 45 GB of free disk space. nine0003

If you are looking at the recommended requirements of Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered for Windows, then the operating system is Windows 10. The recommended processor is an Intel Core i3-2100 or AMD FX-4100 or higher equivalent. Recommended RAM is 8 GB. And the video card is a GeForce GTS 450 or Radeon HD 5750.

About the game

Step into another world again with Ni no Kuni: Wrath of the White Witch™ Remastered. The classic adventure from LEVEL-5 is back with updated graphics and improved performance. nine0021

No, this is not enough for Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered, minimum requirement is 4 GB.

Will 4 GB of RAM be enough for Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered?

Yes, 4 GB of RAM will be enough for Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered.

How much RAM do you need for Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered?

You need at least 4 GB of RAM to play Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered on PC, but 8 GB is recommended. nine0003

What processor is required for Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered?

How much disk space do I need to play Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered?

You need at least 45 GB of free disk space to install Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered.

What video card do you need for Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered?

What versions of Windows does Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered support? nine0021

Windows 7 or newer.

Do I need a 64-bit system to play Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered?

Yes, this game requires a 64-bit processor and operating system.

Do I need DirectX to play Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered?

Yes, this game requires Version 11 or later.

Can I play Ni no Kuni Wrath of the White Witch™ Remastered on a laptop?

If your laptop meets the minimum requirements, then yes. nine0003

The Ni no Kuni series has a great creative team. A tandem of developers from the Level-5 company and animators from Studio Ghibli worked on it, which gave us such masterpieces of animation as «Spirited Away», «Porco Rosso» and «Princess Mononoke».

The plot in the games of the series is something like this: There is a fairy-tale land called «Ni no Kuni» proper. And of course, this world is constantly threatened by something that will completely destroy it.

In the first part, the threat was in the face of the dark genie Shadar, who was defeated by thirteen-year-old Oliver and of course his bunch of funny and very magical friends. Actually, if you want to get acquainted with the first part in more detail, you can find the game, Wrath of the White Witch Remastered, which was released for PC and PlayStation 4, and the original is naturally on PlayStation 3.

As for the second part, it is absolutely independent of the first. The events of Ni no Kuni II take place in the same magical world, but after many centuries. With Wrath of the White Witch, the game is connected only by the kingdom of Dinh Dong and anthropomorphic talking animals.

The hero of the second part is the young prince Evan, who suddenly lost his family. The kingdom was usurped, and he himself was forced into exile. The main goal is to defeat the villains and, of course, build a new, ideal kingdom in which everyone will be happy! nine0003

Naturally, the young prince will meet many friends and enemies along the way, but I would consider Roland the most interesting. Caught in the Other World from our dimension. He is 48 years old, and in his world he was the president of a large country. After moving to another dimension, Roland looked 25 years younger. Roland’s true motives are still unknown, but he really wants to help Evan reclaim his throne.

Unfortunately, the second part of the game was made without the support of Ghibli. By the time the development of the second part of the game began, the famous animation studio had already been disbanded, and all its activities were suspended. This happened after the departure of Hayao Miyazaki and other problems within the studio. But the game continues to adhere to the classic style of the first part. So, Jo Hisaishi, the permanent composer of Hayao Miyazaki’s films, was again invited to write the soundtrack. Whose music you, for example, can hear in the trailer just below. nine0003

Ni no Kuni: Cross Worlds is an MMORPG developed by LEVEL-5 and published by Netmarble.